l’histoire du début

Comment Graines d’essentiel est né

Aujourd’hui j’ai envie de vous raconter comment ce p’tit camion épicerie est devenu réalité…

En tout cas, quelques chapitres déjà car c’est une loooongue histoire sinon C’est venu d’une pelote de laine… ma fille m’a demandé de lui apprendre à tricoter et j’ai repris mes aiguilles depuis longtemps délaissées! Quand on réfléchit à nos changements de route, c’est drôle de trouver le point de départ, si anodin au moment-là….

Et quelque temps plus tard, je me suis faite la réflexion que dans nos villages, il y avait si peu de commerces….J’ai commencé à réfléchir et à regarder ce qui existait déjà. Les synchronicités se sont enchainées. Et des commerces itinérants, eh bien, ça existait déjà oui!Je suis allée rencontrer Andréa et son camion Hyppolite Laines & CO, qui nous a accueillis avec une gentillesse et une hospitalité mémorable.Et j’ai eu envie d’en rencontrer d’autres, des itinérants. Et de joindre l’utile à l’agréable. Je suis alors partie avec Maïssane (ma fille, 10 ans à ce moment là) pour 10 jours dans le sud. Un périple pour moi qui n’avait jamais conduit plus d’1 ou 2h d’affilée! Surtout ne pas trop réfléchir

Une halte dans la Drôme pour faire un coucou à sa marraine Audrey, quelques jours à St-Jean de Luz logées chez Loreak Kalean et une visite sur un marché à La Vrac Mobile, une des premières épicières vrac itinérantes! Comme une gamine avec des étoiles dans les yeux devant ces camions! Nous sommes remontées par la Dordogne chez Myriam Scattolin (souvenir d’un lever de lune…) et l’Auvergne chez Maude Lejeune bien enceinte! Elles nous ont accueillies, embarquées en tournées avec elles L’occasion aussi de passer une soirée chez Ornella ma cousine, sans oublier la rencontre avec Solange Carriere, qui avec sa générosité et son coeur nous a ouvert ses portes à Albi pour une halte nécessaire! (Et bien d’autres rencontres encore mais je ne peux les citer toutes)

J’en suis revenue plus motivée que jamais mais avec un tas de questions en plus, de doute (le financement, le camion ..) mais avec l’orientation de plus en plus nette vers l’épicerie vrac et « éco-responsable »; comment apporter à proximité des communes rurales des produits souvent réservés aux commerces des villes ou en ligne.Il y en a eu des étapes ensuite, des échanges, des réflexions.. Souvent le plus difficile c’est le 1er pas…mais les suivants ne sont pas simples pour autant

J’ai mis des mois à chercher Le camion qui conviendrait à un maximum de mes critères, je l’ai visualisé et dessiné et j’ai fini par le trouver, au culot, et il ressemblait exactement à ce que je voulais

Je crois aux petits signes qui nous guident et le jour où je suis allée le voir, une coccinelle était là, sur la portière…L’aventure commençait! Vous en connaissez une partie ensuite

Laetitia